Love, Death + Robots est une mini-série américaine que l’on peut écrire de cette façon : 🤖 et qui traite essentiellement de science-fiction d’une manière assez pessimiste.

La culture populaire contemporaine sous toutes ses formes (films, livres, BD, jeux vidéo, etc.) a plutôt tendance à représenter la technologie et le domaine informatique comme des menaces, alors que c’était l’inverse jusque dans les années 80.

La raison ? Les experts doutent que la conception éthique de l'IA soit largement adoptée comme norme au cours de la prochaine décennie. En effet, les systèmes d’intelligence artificielle comprennent et façonnent une grande partie de ce qui se passe dans la vie des personnes.

Ils sont source d’amélioration dans la vie de beaucoup à travers par exemple les assistants vocaux numériques (Siri, Alexa, etc.) ou encore les fameux algorithmes de recommandation présents sur YouTube ou dans les timelines des réseaux sociaux qui peuvent proposer des contenus pertinents en fonction des recherches passées.

Toutefois, de nombreux experts s’inquiètent de la façon dont les progrès de l’intelligence artificielle affecteront ce que cela signifie d’être humain, d’être productif et d’exercer son libre-arbitre.

Faut-il s’attendre à un avenir sombre comme le décrivent des séries comme Love, Death + Robots ou Black Mirror ? Ou bien sommes-nous au commencement d’un monde positivement transformé par ce qu’on appelle « l’AI for Good » (L’intelligence artificielle pour le bien commun) ?

Pourquoi Love + Death + Robot nous fascine tant ? 

Love, Dev & Robots attire notre curiosité et nous captive à travers des épisodes nous faisant naviguer entre anticipations, fantastique, science-fiction et humour noir.

Dans l’épisode 2 de la saison 1 nommé « Trois robots », nous suivons notamment la visite touristique d’un hilarant trio de robots dans un monde post-apocalyptique (attention aux chats !).

Dans l’épisode 14 intitulé « L’Œuvre de Zima », l’histoire nous permet de nous interroger sur le sens profond de l’intelligence artificielle, une fois celle-ci capable de surpasser la créativité humaine.

La saison 2 paraît un peu moins intense, mais a proposé de bons épisodes notamment "Service client automatisé" qui explore les délires d’une programmation défectueuse provenant de robots censés être au service des humains.

Cette série nous pousse à nous interroger sur l’IA, à nous faire prendre conscience de son omniprésence dans notre environnement et de ses impacts. C’est ce qui nous fascine tant puisqu’elle nous plonge dans un univers technologique bien connu et pourtant sur lequel nous ne nous penchons pas souvent.

Cette technologie est certes partout dans nos vies, mais il n’est pas possible de déterminer si elle est fautive ou salvatrice. Finalement, elle est sûrement un peu des deux.

Le futur est-il condamné par la technologie ?

… ou la technologie sauvera-t-elle le monde ?

Il est facile d'adopter une attitude pessimiste lorsque nous considérons l'environnement de notre planète, mais il peut y avoir des raisons d'être optimiste. Le monde a été confronté à de nombreux problèmes majeurs que les humains ont résolus avec ingéniosité et diligence.

Ce fut par exemple le cas lors de l’adoption du protocole de Montréal, le 16 septembre 1987, relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone. A cette époque, le bouclier naturel de la Terre, qui protège les êtres humains, les plantes, les animaux et les écosystèmes d'un rayonnement ultraviolet excessif, était en voie d’être rompu.

Grâce à une mobilisation spectaculaire, environ 99% des substances appauvrissant la couche d'ozone ont été progressivement éliminées et la couche protectrice au-dessus de la Terre se reconstitue.

La technologie n'est évidemment pas la seule solution pour régler tous nos problèmes, mais son utilisation peut déjà être un premier pas vers une solution globale et durable. De nombreux projets sont déjà en place pour réduire l’impact environnemental de la technologie :

  • Les voitures automatisées : ces voitures permettent de sauver des vies, mais également de réduire la consommation de pétrole et les émissions de gaz à effet de serre. Pour nuancer, notons que ces nouveaux véhicules un coût énergétique plus important que les voitures électriques classiques puisqu'elles intègrent de nombreux systèmes embarqués supplémentaires, nécessitant beaucoup d’énergie.
  • Des IA moins gourmandes: à mesure que l’utilisation de l’intelligence artificielle augmente, sa consommation d’énergie et ses émissions de carbone deviennent une préoccupation environnementale. Il est donc primordial de trouver des solutions pour des IA moins énergivores, même si les efforts actuels sont davantage concentrés sur la performance que sur la sobriété énergétique.
  • Le Green IT : Il vise à minimiser l'impact négatif des opérations informatiques sur l'environnement en concevant, fabriquant, exploitant et éliminant des ordinateurs et des produits informatiques de manière respectueuse de l'environnement. Il s’agit de maximiser l'efficacité énergétique pendant la durée de vie du produit et favoriser la biodégradabilité des produits inutilisés et périmés.

Certes, pour paraphraser Tite-Live, « la fin du monde n’est pas encore pour demain ». Néanmoins, il convient de s’interroger sur nos actions, notamment celles en rapport avec des innovations capables de changer les choses à l’échelle planétaire.

Chez Capfi, nous croyons au progrès des hommes en harmonie avec leur environnement technologique.

Plutôt que les pictogrammes inquiétants de Love+Death+Robots, nous préférons une équation plus équilibrée et plus optimiste :

Love+Death+Robots